Les services dans la Paroisse
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Un prêtre catholique, du grec ancien πρεσβύτερος, presbuteros, qui signifie « ancien », en latin presbyter, est un homme chrétien qui reçoit au moment de son ordination, par l'imposition des mains de l'évêque, la mission de « rendre présent » le Christ parmi les gens, en particulier par des sacrements comme l'eucharistie (la messe), le sacrement de réconciliation ou du pardon (la confession), le sacrement des malades, en instruisant comme avec le catéchisme, en accueillant ou en guidant toutes les personnes qui s'adressent à lui.
Le prêtre fait l'objet d'une vocation particulière que les croyants identifient à un appel de Dieu. Le discernement de l'appel à la prêtrise et la formation du prêtre se fait au séminaire. Si ce que les catholiques reconnaissent comme l'appel de Dieu est confirmé par le séminariste et par l'Église, le séminariste est ordonné diacre puis prêtre par un évêque.
Dans l'Église catholique de rite latin, depuis la réforme grégorienne, les prêtres doivent prendre l'engagement de vivre dans le célibat.
Rôle et mission du prêtre
Si le terme de prêtre vient de πρεσβύτερος, l'ancien, c'est que dans les débuts de l'Église cette fonction est assignée à des hommes reconnus par le peuple pour leur sagesse et la clarté de leur discernement. À l'image du Christ, le prêtre est un « pasteur », il « paît » (symboliquement) le peuple de Dieu.
Alors que tous les baptisés exercent un sacerdoce baptismal, le prêtre est pris d'au milieu du peuple pour y témoigner de la présence même du Christ. Ces deux sacerdoces, selon leurs modes propres, proviennent du même sacerdoce du Christ, mais différent dans leur essence. En effet, lorsque le prêtre agit dans la charge qui lui est confiée, et notamment en conférant des sacrements tels que l'eucharistie ou le sacrement de pénitence et de réconciliation, c'est le Christ lui-même qui agit, en tant que tête de son Corps qu'est l'Église.
L'homme qui doit être ordonné prêtre est avant cela ordonné diacre, c'est-à-dire serviteur. Le prêtre est donc à la fois configuré au Christ comme tête de son Église, mais aussi comme son serviteur.
Finalement, à travers ses diverses activités, le prêtre est un homme de Dieu chargé d'être la présence du Christ au milieu de son peuple, à son service et pour le mener à la sainteté.
Le prêtre est le ministre de certains sacrements, c'est-à-dire que lui seul peut les donner :
- le baptême (les diacres sont aussi ministres de ce sacrement, et, dans de rares cas, le baptême peut être donné par un laïc) ;
- l'eucharistie ;
- le sacrement de Réconciliation ;
- le sacrement des malades.
L'Église catholique considère que le prêtre agit In Persona Christi Capitis (dans la personne du Christ Tête). Il représente donc Jésus-Christ qui est le Souverain Prêtre exerçant le Vrai sacerdoce.
En revanche, le prêtre ne peut administrer ni la confirmation (sauf pour les Églises catholiques orientales, ou bien à moins d'en avoir reçu mandat ponctuellement par son évêque), ni l'ordination, qui sont du ressort d'un évêque.
Pour ce qui est du mariage, l'Église considère traditionnellement que ce sont les époux qui se confèrent mutuellement le sacrement, le prêtre (ou bien le diacre, voire l'évêque) n'étant que le témoin obligatoire, et ce seulement depuis le concile de Trente.
Le prêtre responsable d'une paroisse est appelé curé, recteur en Bretagne et dans certains autres cas, ou modérateur, alors que les prêtres qui l'assistent sont nommés vicaires. Un prêtre peut n'être attaché à aucune paroisse. Le presbytère est le logement de fonction autrefois réservé au(x) prêtre(s) d'une paroisse. Il était en général à proximité de l'église.
Un religieux (frère ou moine) peut également recevoir le sacerdoce. Il faut avoir reçu le sacerdoce pour pouvoir devenir évêque.
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Étymologiquement, le mot vicaire est un emprunt au latin classique vicarius signifiant « suppléant, remplaçant ».
Le vicaire est un prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est nommé par l'évêque. Sous l'Ancien Régime, il était habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque. Un vicaire était rémunéré par le curé sur le revenu qui lui était attribué.
En Bretagne, fortement marquée par le catholicisme, on appelle le curé recteur, tandis que les vicaires sont appelés curés, et les prêtres auxiliaires sont parfois appelés vicaires.
Sous l'Ancien Régime, un vicaire perpétuel était le desservant d'une église dont le curé était une personne morale (désignée comme curé primitif), par exemple une communauté religieuse, et qui percevait les revenus attachés à cette église. Le curé primitif désignait le vicaire perpétuel et le rémunérait, mais celui-ci devait être investi par l'évêque du diocèse. Comme son titre l'indiquait, le vicaire perpétuel était inamovible en comparaison du vicaire ordinaire soumis aux contingences paroissiales.
Un vicaire général ou grand-vicaire est un prêtre désigné par l'évêque pour le seconder dans ses responsabilités.
Vicaire du Christ est un titre pontifical ; le Christ étant l'unique prêtre de qui découle tout le sacerdoce, le pape est considéré comme le vicaire, ou représentant, du Christ sur la terre pour l'Église universelle. De même, chaque évêque diocésain est le vicaire du Christ pour son Église particulière.
Un Vicaire apostolique est un évêque qui dirige une circonscription ecclésiastique non encore érigée en diocèse à part entière.
Le cardinal vicaire de Rome est le cardinal qui supplée le pape dans ses fonctions administrateur du diocèse de Rome. C'est lui qui est chargé d'annoncer la mort du pape au peuple de Rome.
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Le diacre (du grec διάκονος / diakonos, serviteur) est une personne ayant reçu le premier degré du sacrement de l'ordre dans l'Église catholique romaine, l'Église anglicane ou dans une Église orthodoxe. Alors que les prêtres, qui ont reçu le second degré du sacrement de l'ordre, sont les collaborateurs de l'évêque dans son caractère sacerdotal, le diacre est collaborateur de l'évêque dans son caractère ministériel.
Origine :
C'est dans les Actes des Apôtres (6:1 et suivants) qu'il est fait mention pour la première fois, d'hommes ordonnés pour le service de leurs frères. Le diacre est alors un homme choisi par les chrétiens et qui, après l'imposition des mains par l'un des apôtres, est appelé à s'occuper des plus démunis de la communauté. Rapidement, les diacres seront appelés à gérer les biens matériels de l'Église naissante. Ainsi, furent désignés selon les écritures, les sept premiers diacres de l'Église primitive : Stéphanos de Grèce, premier martyr et premier diacre, traduit en Stéphane, Étienne ; Philippe ; Prochore ; Nicanor ; Timon ; Parménas et Nicolas.
Dans l'Eglise chrétienne originelle, il y avait également des femmes diacres. Saint Paul, dans son Épître aux Romains (16,1-2) recommande "Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l'Église de Cenchrées".
Dans le catholicisme :
Au cours des âges, la fonction de diacre va peu à peu évoluer, en particulier dans l'Église latine : il semble que le besoin se fait moins sentir d'avoir des hommes dévoués au seul service, les laïcs étant souvent en mesure d'assurer les tâches matérielles diaconales. Peu à peu, le diaconat permanent disparaît et l'ordre des diacres ne devient qu'une étape vers l'ordination presbytérale. Toutefois, saint François d'Assise, fondateur des franciscains au xiiie siècle, était diacre et l'est resté. Pour autant, ces cas se raréfient à la fin du Moyen Âge.
Dans les Églises catholiques orientales, le diaconat garde son caractère permanent pour ceux qui le souhaitent.
Suite aux propositions du IIe concile du Vatican1, l'Église catholique romaine rétablit pour sa partie latine, par le Motu proprio de Paul VI Sacrum Diaconatus Ordinem 2 du 18 juin 1967, le diaconat permanent ainsi que l'ordination au diaconat d'hommes mariés.
Une ordination diaconale dans l'Église catholique :
Fondement doctrinal et rôle :
En théologie catholique, le prêtre est le signe du Christ, tête de l'Église (son rôle est celui d'un rassembleur), le diacre, lui, est signe du Christ serviteur.
Le rôle du diacre dans l'Église catholique romaine est défini par la constitution dogmatique Lumen Gentium : « Selon les dispositions prises par l'autorité qualifiée, il appartient aux diacres d'administrer solennellement le baptême, de conserver et de distribuer l'Eucharistie, d'assister, au nom de l'Église, au mariage et de le bénir, de porter le viatique aux mourants, de donner lecture aux fidèles de la Sainte Écriture, d'instruire et exhorter le peuple, de présider au culte et à la prière des fidèles, d'être ministres des sacramentaux, de présider aux rites funèbres et à la sépulture. Consacrés aux offices de charité et d'administration, les diacres ont à se souvenir de l'avertissement de saint Polycarpe : « Être miséricordieux, zélés, marcher selon la vérité du Seigneur qui s'est fait le serviteur de tous »3.
L'âge minimum requis par le Droit Canon (CIC §1031-2) est de vingt-cinq ans pour le célibataire. Pour les mariés qui deviennent diacre, l'âge requis est 35 ans (et la conférence des évêques du lieu peut renforcer cette condition, ainsi, en France, au moins 10 ans de mariage sont requis). En cas de veuvage, le marié-diacre est alors soumis à la règle du célibat.
Le diacre, comme clerc, est astreint à la lecture de l'office divin.
Un diacre revêtu de la dalmatique :
Le diacre en liturgie :
Dans la liturgie catholique, le diacre tient une place de serviteur à l'autel : Il porte une étole, portée de travers sur l'épaule gauche, symbolisant la charge de la croix du Christ, il peut être revêtu d'une dalmatique (dont l'origine remonte au ive siècle), symbole du service.
À la messe, il a la charge de proclamer l'Évangile et peut prêcher : Il est, par excellence, le ministre de la parole. Pendant la liturgie eucharistique, il aide le prêtre, en particulier pour la préparation des dons : il remplit de vin le calice et y ajoute l'eau. Il incite les fidèles au geste de paix. Lors de la communion, il distribue le saint sacrement aux fidèles. Enfin, c'est lui qui envoie les fidèles : « Allez dans la paix (et dans la joie) du Christ ».
Place du diacre dans la hiérarchie de l'Église catholique
Avant la réforme liturgique du concile Vatican II et dans les communautés Ecclesia Dei actuelles
Depuis la réforme liturgique de Vatican II :
Ministères institués :
On appelle "ministères institués", le lectorat et l'acolytat que reçoivent ceux qui se préparent aux "ministères ordonnés" (diaconat, presbytérat), ils appartiennent à ce qu'on appelait, avant le Concile Vatican II, les Ordres mineurs. Dans certains cas, des laïcs hommes peuvent être admis d'une manière stable à ces ministères.
Ministères ordonnés :
Diaconat, presbytérat, épiscopat. Les diacres, prêtres et évêques sont choisis, appelés, ordonnés pour une mission précise, de caractère sacramentel et de façon définitive. Ils sont désormais clercs, (membres du clergé), non plus laïcs. Selon le canon 1024, « Seul un homme baptisé reçoit validement l'ordination sacrée », ce qui exclut a priori les femmes ; des cas (rarissimes) de femmes diaconesse peuvent cependant faire l'objet d'une dispense.
Dans l'orthodoxie :
Le christianisme oriental a conservé les ordres mineurs: chantre, lecteur, sous-diacre, ainsi que le diaconat comme ordre permanent, ou menant à la prêtrise. Un homme marié ou un moine peut être ordonné diacre, mais un diacre non marié ne peut plus se marier. Les diacres participent à la vie de la communauté paroissiale et servent le célébrant pendant la liturgie (où, entre autres, ils lisent l'Évangile - sans prêcher) et encensent sous la direction d'un prêtre.
Dans l'anglicanisme :
L'anglicanisme dans plusieurs provinces rétablit le diaconat comme ordre permanent. Un homme (et dans bien des provinces, une femme) peut être ordonné diacre (puis prêtre). Les diacres participent à la vie de la communauté paroissiale et co-célèbrent la liturgie (où, entre autres, ils lisent l'Évangile et peuvent prêcher) avec un prêtre. Les diacres ont souvent un ministère particulier (aumônier, etc) dans la communauté.
Dans le protestantisme :
Un ministère diaconal peu institutionnel
Les Églises protestantes connaissent le ministère de diacres, chargés de l'assistance aux pauvres. Ce ministère s'exerce soit à travers des « institutions ou œuvres protestantes », indépendantes des structures ecclésiastiques stricto sensu, soit dans le cadre de diaconats paroissiaux.
Un ministère de diacre paroissial peut également s'exercer à l'égard de certaines parties de la population paroissiale (jeunesse, par exemple), à côté du ministère pastoral plus généraliste.
En France, la gestion des biens de l'Église reste l'affaire de ses organes de gouvernement : assemblées générales et conseils.
Des communautés de diaconesses :
Clinique des Diaconesses de Strasbourg :
Sont appelées diaconesses des religieuses consacrées principalement au service des pauvres. Ce mouvement de vie communautaire de femmes s'est développé au début du xixe siècle au moment du Réveil. On retrouve des diaconesses dans toutes les Églises protestantes, des baptistes aux réformés. C'est dans le luthéranisme, leur berceau, que ces communautés sont les plus nombreuses.
La plupart du temps, leur activité est semblable à celles des ordres de religieuses apostoliques bien connues du catholicisme. Elles sont infirmières et enseignantes. Voir diaconesses de Reuilly.
Elles sont aussi théologiennes, spécifiquement chez les diaconesses du Buc qui font partie des diaconesses de Reuilly. Certaines sont pasteurs.
D'autres implantations des diaconesses de Reuilly en France notamment au Mazet Saint Voy en Haute Loire et à l'étranger en Norvège, au Cameroun et en Polynésie.
Il existe des diaconesses en Alsace, notamment à Strasbourg qui ont une tout autre histoire que les diaconesses de Reuilly.
Si la plupart de ces communautés religieuses reçoivent des femmes célibataires, on compte au moins une communauté connaissant à la fois : la vie communautaire et la vie en diaspora. Les membres diasporiques sont généralement mariés. Une communauté supposée féminine et comptant un diacre, qui n'a pas trouvé d'autre refuge, et appliquant la règle de célibat. La situation est assez proche de celle de l'abbaye de Fontevraud lors de sa fondation.
Formule d’appel du diacre :
Beaucoup sont ceux qui ne savent comment appeler un diacre catholique. « Mon Père » ou non. Il faut savoir d’abord que le diacre n’est pas un laïc. Il a reçu le sacrement de l'ordre au premier degré. Il est ordonné au diaconat, mais n’étant qu’au premier niveau de l’ordre, certains diacres peuvent donc être mariés. En effet, le diacre est représentant du Christ-Serviteur, par excellence ; les prêtres et les évêques sont plus particulièrement et pleinement représentants du Christ-Tête, pasteur de l’Église, berger du troupeau. À des occasions formelles (dans la formule introductive d’une lettre ou alors qu’il faut présenter formellement un diacre), il convient de désigner un diacre comme « le Révérend Diacre [Jean Dupont] ». L’abréviation commune du terme Diacre est Dc. Dans des circonstances informelles – dans une conversation courante, on peut désigner un diacre comme « le Diacre ». Dans certaines traditions, il est de coutume d’appeler les diacres « Père » – par exemple, « le Père Diacre Jean » ou « Père [Jean] » tout court.
L’interpellation « mon frère » est parfois inappropriée, mais pas forcément toujours utilisée, car elle est en usage pour certains religieux et peut prêter à confusion. Elle peut néanmoins marquer le fait que le diacre est ministre de Dieu, au service de ses frères et sœurs, il a droit au titre de Révérend. L’Orthodoxie étant sœur du Catholicisme, l'expression « frère » est acceptée, bien que ceci diffère selon les églises orthodoxes.
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Katekita :
C'est le nom donné aux responsables de communautés chrétiennes à Tahiti. Et quand je dis responsable c'est au sens fort du mot. Etre Katekita c'est toute une fonction, une mission reçue de l'évêque pour conduire une communauté chrétienne là où il n'y a pas de prêtre.
Hier soir, parmi les nombreuses propositions de la paroisse pour la semaine missionnaire, nous étions conviés à réfléchir à la place des laïcs dans l’Église, à partir d'un document du Jour du Seigneur sur les Katekita à Papeete. L'étendue du territoire a obligé la population à s'organiser et à prendre en charge la vie chrétienne. Le prêtre peut ne passer que 3 ou 4 fois par an.
Dépaysement garanti ! Par la beauté du paysage et des images, bien sûr, mais ce n'est rien à côté de l'engagement de ces hommes et de ces femmes pour que vive leur Eglise : disponibilité pour le service de la communauté, place donnée à la prière dans toute la vie et en toute occasion, attention à l'autre, importance donnée à la formation, régulièrement et dans différents domaines, à la relecture etc. Leur foi, leur vie chrétienne, leur Église c'est LA priorité.
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C'est un ministre extraordinaire de la Sainte Communion. Le tauturu katekita seconde le katekita lorsque celui-ci est absent et/ou indisponible. Il lui faut trois ans investis en tant que ministre extraordinaire de la Sainte Communion pour y accéder.
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Laic chargé de la distribution de la Sainte Communion aux personnes malades, agêes, ne pouvant se rendre à l'église le dimanche matin. A cette occasion, il apporte des nouvelles de la communauté paroissiale et proclame l'Evangile du jour en y incorporant un petit commentaire. Il ne peut visiter au minimum que deux foyers.
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Un servant d'autel, appelé aussi servant de messe, est, dans les Églises catholiques, anglicanes ouluthériennes, un laïc qui intervient dans plusieurs cérémonies (participer aux processions, servir la messe notamment). Du fait que ce sont le plus souvent des enfants qui exercent ces fonctions, on emploie encore parfois le terme classique d'« enfants de chœur ». Pour autant, il est également d'usage de confier un tel rôle à des adultes, notamment des séminaristes. On les qualifie alors parfois de « grands clercs ». Les fonctions de servant d'autel ont longtemps été réservées aux garçons, mais depuis 1983 les filles peuvent y être admises sur autorisation de l'évêque diocésain et du célébrant.
Les différentes fonctions du servant d'autel :
- Le cérémoniaire
Son rôle est de gérer le bon déroulement de la messe. Il doit être capable de connaître les cérémonies à accomplir par chacune des personnes, célébrant compris.
- Le thuriféraire
Son rôle est de préparer et de s'occuper de l'encensoir avant et pendant la messe.
- Le naviculaire
Son rôle est de porter la navette.
- Les acolytes
Ils sont deux, et leur rôle est de servir plus directement à l'autel : apporter les burettes à l'autel, verser de l'eau sur les mains du célébrant lors de l'offertoire, sonner à l'élévation, porter les cierges lors des processions et pendant l'Evangile. De plus ils portent chacun un cierge, que lorsqu'ils n'en ont pas besoin, ils les déposent à la crédence.
- Les céroféraires
Ils sont souvent par nombre pair. Leur rôle est de porter les cierges.
- Un cruciféraire ou porte-croix
Son rôle est de porter la croix de procession lors de l'entrée du clergé au chœur et lors de son retour à la sacristie. Plus généralement on doit porter la croix de procession dès qu'il y a déplacement en procession. Il est encadré par deux acolytes avec leur cierge.
D'autres fonctions peuvent exister lors de certaines cérémonies, ainsi on peut avoir besoin d'un porte-missel, pour s'occuper du missel (rôle normalement dévolu au cérémoniaire), des porte-insignes (un porte-crosse et un porte-mitre pour les cérémonies pontificales, i.e. célébrées solonnellement par l'évêque ou l'abbé crossé et mitré), un porte-ombrelle (dans les basiliques) et, avec la modernité, un porte-micro, notamment lors de cérémonies à l'extérieur de l'église.
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La catéchèse désigne l'ensemble des actions destinées à éduquer religieusement des enfants, des jeunes et des adultes à la doctrine chrétienne. Plus spécialement, elle est une des quatre formes essentielles de la parole au sein de la communauté chrétienne sur sa foi. Les autres formes sont le kérygme (ou l'annonce brève du message chrétien), l'homélie (la prédication au cours de la liturgie) et la théologie (une explicitation documentée, rigoureuse et argumentée de la foi chrétienne).
Au sein de l'Église, la catéchèse désigne toute activité de parole sur la foi chrétienne et sur la manière de la vivre
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qui est dialoguée,
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inscrite dans un processus pédagogique réfléchi et balisé
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ainsi que dans un dispositif institué et organisé
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dans le but de permettre aux personnes (enfants, jeunes et adultes) ainsi qu’aux communautés de découvrir, de comprendre et de s’approprier librement, que ce soit de manière initiale ou approfondie, le message chrétien dans ce qu’il a de personnel sur le plan relationnel (la relation au Christ, à Dieu, aux autres), d'essentiel sur le plan de l’intelligence (le Credo) et d’organique sur le plan de la vie pratique (croire/vivre/célébrer - foi/espérance/charité)
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et de contribuer ainsi à l’édification d’une communauté chrétienne vivante, rassemblée dans la foi pour en vivre, pour la célébrer, pour en témoigner et pour contribuer à l’édification d’une humanité fraternelle au nom de l'Évangile.
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