A.F.C.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’AFC
Jeudi 5 MARS 2020 au Sacré–Cœur d’Arue
Thème : « Familles où allons-nous ? »
« Utuafare, te haere nei tatou i hea ? »
06h30 : Café-pain-beurre offert
08h00 : Ouverture et accueil de la paroisse
08h15 (30 mn) : Bilan moral et financier et quitus
De 09h00 à 11H15 : Ateliers d’information suivi de débats :
- Écologie humaine : menaces de la loi bioéthique (Marie-France Frémy)
- Pornographie et dangers du Net (Georges Daviles-Estines)
- Ravages de la drogue : addictions et solutions (Jacqueline Liénard)
- Consommation et surendettement (Thilda Harehoe)
11h30 : Repas proposé à la vente par la paroisse
13h00 : Messe du jour par père Christophe
Concours de chants (10 mn par groupe) :
14h10 : Groupe Sainte Trinité de Pirae
14h20 : Groupe Saint Etienne de Punaauia
14h40 : Groupe des jeunes de Saint Etienne
14h50 : Groupe Sainte Thérèse de Taunoa
15h00 : Groupe Maria no te Hau de la Mission
15h10 : Groupe Sacré-Cœur d’Arue
15h30 : Jeu de questions-réponses
15h45 : Remise des prix aux groupes qui ont participé au concours
16h00 : Clôture par une prière et remerciements.
Catégories
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« UNE JOURNEE DE CHARITE »
Le 1 décembre 2012, fut organisé à la paroisse de St Etienne, une journée de la charité par l’AFC.
Une journée peut être banale diriez-vous ! Mais pas pour nous. Cette phrase qui résonne dans nos cœurs a été « tu n’as qu’aujourd’hui pour aimer, vivez l’aujourd’hui ». C’est ainsi que nous avons vécu cet évènement.
La journée a commencé très tôt : 2h00, l’équipe « master chefs » est déjà aux fourneaux. Vers 6h00, une autre équipe arriva pour commencer les préparatifs des premières commandes prévues pour 9h30. Enfin, la dernière équipe se présenta une heure plus tard.
Pour donner un air de fête, nous avions prévu une animation avec deux jeunes artistes. Nous avons débuté notre journée par un chant dédié à l’Esprit Saint qui était aussi notre prière tout au long de la journée.
Dans toutes nos actions, nous passons d’abord par notre Seigneur Jésus-Christ. Nous allons d’abord en adoration et nous invoquons l’Esprit Saint afin de nous guider et surtout de toucher les cœurs de tous nos frères et sœurs qui sont nos bienfaiteurs et nos généreux consommateurs.
En tant que membre de Rosaire pour la plupart de l’équipe, nous implorons Marie de passer devant et d’intercéder pour nous sur le cœur de son fils.
Nous avions prévu une vente de plat et un vide grenier. Malheureusement, la brocante n’a pas eu de succès. Il faut dire que c’est une première pour nous dans ce domaine. Nous avons recentré nos efforts dans ce que nous savions mieux faire c'est-à-dire émouvoir les papilles gustatives des paroissiens par des plats qui ne peuvent que trouver preneur.
Petit à petit, nos clients arrivaient et il n’était que 10h30 que déjà le comptoir était bondé.
Etions-nous en retard sur le timing ou que les clients sont arrivés plus tôt que prévu ?
Nous redoublons nos efforts et lors de toute cette agitation, nous avons remarqué la patience et le sourire de nos bienfaiteurs. On aurait dit qu’ils prenaient plaisir à nous observer dans nos tâches et pour certains vouloir passer de l’autre côté du comptoir pour nous aider.
Pour ceux dont l’attente fut longue, veillez accepter nos excuses. Nous ferions mieux la prochaine fois.
Tout sortait du four et il fallait être rapide, nous nous brûlons les doigts et évidemment, nous devenions gauche à ces instants. Servir chaud pour passer à table était notre devise.
Le service s’apaisa vers 13h00 et nous avons enfin pu apprécier notre repas et une pause bien méritée. Les rires fusent par ci par là car nous commentions notre journée passée en repensant à nos failles dans certaines tâches.
Avant de passer au grand nettoyage, notre prêtre qui était présent avec nous pendant le rush, nous a réuni pour nous féliciter et nous rappeler encore quel était le but de cette action ; offrir aux familles en situation économique difficile, un repas de Noël. Ses paroles d’encouragements ont touchées profondément les jeunes couples qui ne sont pas de notre confession.
Après son départ, nous avons échangé particulièrement sur notre ressenti et nous étions heureux des grâces reçues : une grande joie intérieure, le don de soi, la charité et le partage.
Nous avions dans notre équipe, des jeunes qui ont donné de leur temps pour nous soutenir dans cette action, aides si précieuses.
« Que du bonheur » la joie de servir, de partager, de se donner et d’aimer tout simplement.
Nous finirons ce petit commentaire par des remerciements et tout particulièrement :
- A nos généreux donateurs car sans eux, notre action n’aurait pas de visage.
- Les paroissiens et les supers clients patients et compréhensifs
- Notre sœur Yolanda pour sa disponibilité exemplaire
- L’animation par notre équipe de jeunes
- L’équipe de cuisine 100% Jeun’s et dynamique
- Enfin notre Prêtre P. Landry par sa présence et son action en amont ;
A tous un grand merci pour votre élan de charité et de générosité.
Que le Seigneur vous bénisse.
Le bureau de l’AFC de ST ETIENNE
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Assemblée générale AFC : samedi 16 mars 2013 au sacré-Cœur de Arue
« Mariage pour tous » : la mobilisation ne doit pas faiblir
L’Assemblée nationale a adopté le 12 février en première lecture le projet de loi ouvrant le mariage aux couples composés de personnes de même sexe. Les chiffres sont là : 329 députés ont voté pour, 229 ont voté contre, 10 se sont abstenus.
• Que va-t-il se passer maintenant ?
Le Sénat va examiner le projet de loi. Initialement prévu mi-mars, le vote a été reporté au 2 avril. Dans le cadre des auditions publiques qui se poursuivent au Sénat, la CNAFC a été entendue et il semble que certains arguments présentés par notre juriste ont suscité l’intérêt auprès des membres de cette commission. Une hypothèse probable est que le Sénat ne vote pas le texte dans les mêmes termes que l’Assemblée, ce qui pourrait reculer d’autant son adoption définitive.
Nous pouvons être satisfaits de l’attitude de nos parlementaires polynésiens : nos députés ont voté contre et au prochain débat du Sénat, nos sénateurs ont l’intention de voter contre également.
• Pourquoi ce projet concerne chacun d’entre nous, et la famille en particulier ?
Pour le comprendre, voici quelques exemples de changement que cette loi apportera :
Pour chacun des articles concernés du Code civil, l’expression « père et mère », va disparaître au profit du terme de « parents » de même sexe : « Les dispositions du présent livre [du Code civil] s’appliquent également aux parents de même sexe, lorsqu’elles font référence aux père et mère ».
Le bouleversement des règles de transmission du nom de famille fait partie de ces conséquences imprévues qui toucheront tous les couples mariés. Si la loi est votée, l’enfant prendra les noms de chacun des deux « parents » (de sexe différent ou de même sexe) accolés dans l'ordre alphabétique, sauf déclaration conjointe formelle des parents (Le principe actuel est que l’enfant prend le nom du père).
Lorsque le maire donne lecture de l’article 371-1 du Code civil pendant la célébration du mariage, que devra-t-il dire à la place de l’expression « L’autorité parentale (…) appartient au père et à la mère » ?
• Alors, quelles actions mener maintenant, au niveau local ?
Nous devons contacter les élus locaux, maires et adjoints au maire : ceux qui auront à mettre en œuvre la loi si elle est votée. Étant les premiers concernés, ils doivent être alertés sur les conséquences réelles du texte. Nous devons pouvoir compter sur eux pour relayer et étendre leur opposition, car leurs voix portent et représentent aussi notre population.
Nous vous incitons à écrire à vos maires et adjoints au maire (ci-joint un courrier-type pouvant être personnalisé ou être cosigné par un groupe).
Pour l’instant, seulement 43 maires et adjoints au maire de Polynésie l’ont fait, sur un total de 19.072 signataires. Site « www.mairespourlenfance.fr ». Selon le dernier sondage IFOP du 7 février réalisé par l’association Maires pour l’enfance, 61% des maires pensent que François Hollande « doit tenir compte des oppositions et doit suspendre l’examen du projet de loi pour laisser du temps au débat ». 52 % des maires sont opposés au projet de loi dans son ensemble, et 64% opposés à la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes homosexuelles.
• Informations sur les actions nationales
La demande de saisine remis au Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 15 février signée par près de 700.000 personnes (minimum requis de 50.000 signatures) : a été refusée par le président du CESE Jean-Paul Delevoye, sur le prétexte que le fond de la pétition n’est pas recevable. L’ancien patron de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), Jean-François Bernardin, vient d’annoncer sa démission du CESE, en dénonçant un « choix purement politique » et la propension « au politiquement correct » des membres de cette institution, « tellement contents d’être là au point de refuser de prendre des décisions qui peuvent déplaire ».
Les opposants au mariage pour tous préparent la prochaine grande manifestation nationale prévue le dimanche 24 mars sur les Champs-Elysées à Paris, avec l’objectif de dépasser le nombre de 1 400 000 personnes de la manifestation du 13 janvier 2013. Outils, témoignages, informations pratique : sur le site www.lamanifpourtous.fr
Quelques arguments pouvant être joints en annexe à votre courrier
Pourquoi s’opposer au mariage et à l’adoption par les couples homosexuels ?
• Au nom de la protection de l’enfance, car il n’y a pas de droit à l’enfant, il y a un droit de l’enfant. Tout enfant a droit à un père et une mère. C’est cette complémentarité qui lui permet de construire son équilibre. Refuser à l’enfant le droit d’être élevé par un père et une mère, ou lui brouiller ses repères dans le cadre de la procréation médicalement assistée par exemple, c’est prendre le risque de le déstabiliser psychologiquement.
• Au nom du rôle du mariage. Le mariage a été créé pour encourager le renouvellement des générations, qui est la condition de survie de notre société. Le mariage n’est donc pas d’abord la reconnaissance d’un sentiment amoureux. Le mariage est une institution qui reconnaît la mission d’intérêt général de la famille et protège les plus faibles de ses membres. Le mariage est le socle de la société, parce qu’il est la première cellule sociale de l’enfant et qu’il est le lieu du pari de la différence et que c’est sur ce pari que la société se construit.
• Au nom de la conception républicaine de la liberté. La liberté n’est pas la satisfaction illimitée des désirs de chacun : l’individualisme dérégulé. Jamais on ne peut exercer sa liberté au détriment d’un autre. En ne reconnaissant pas à l’enfant la liberté fondamentale de ne pas être privé de la complémentarité d’un père et d’une mère, on nie cette définition républicaine. On cède à une revendication dont on ne sait pas mesurer aujourd’hui l’ensemble des conséquences.
• Au nom de la conception républicaine de l’égalité. L’égalité n’est pas le gommage des différences. L’égalité, c’est le même traitement pour les mêmes situations. Or la situation d’un couple hétérosexuel se distingue de celle d’un couple homosexuel puisque le premier fait le pari de la fidélité dans cette différence fondamentale de l’humanité qu’est la différence des sexes. Cette altérité sexuelle du couple ouvre l’enfant (naturel ou adopté) sur le pari de la différence dans la vie en générale. C’est ce que toutes les sociétés reconnaissent et encouragent depuis des millénaires chez les couples hétérosexuels.
• Au nom de l’éthique. Les arguments d’égalité des droits invoqués pour les couples homosexuels ouvrent la porte à d’autres “égalités de droit” suivant la même logique erronée : le droit à avoir un enfant pour tous (Procréation Médicalement Assistée ou Gestation Pour Autrui), le droit à se marier à plus que 2 (notamment protéger juridiquement les couples d’hommes et de femmes s’organisant pour avoir un enfant à eux 4) etc. Or cette logique est erronée car elle fait fi de tout repère éthique fondamental et indiscutable. Dans cette logique, tout est discutable au nom du progrès.
• Au nom du principe de parité. Ce principe de parité tend à être appliqué dans toutes les sphères de la société, dans les entreprises, dans partis politiques, dans les instances gouvernementales. Or dans la famille, base même de la rencontre et du dialogue dans l’altérité sexuelle, ce principe serait supprimé ?